Gestion différenciée des espaces verts

La gestion différenciée : une approche différente pour l’entretien de nos espaces verts

La Commune de Villers-la-Ville saute le pas ! Inscrite comme Commune Maya, la Commune s’engage à adopter une gestion différenciée pour ses espaces verts. Concrètement, cela signifie que les modes classiques de gestion continueront d’exister mais parallèlement vous verrez, petit à petit, des plantes vivaces indigènes, des prairies fleuries, du fauchage prendre une place prépondérante dans nos espaces publics.

Cette approche consiste à adapter le mode d’entretien en fonction de l’utilisation, de la localisation et des caractéristiques de chaque espace vert, de façon à mieux respecter l’environnement et la santé, selon le principe « entretenir autant que nécessaire mais aussi peu que possible ».

La gestion différenciée combine donc plusieurs méthodes d’entretien allant des plus classiques aux plus écologiques en évitant d’utiliser le désherbage chimique et en prônant le recyclage et la réduction des déchets verts. Ainsi, à certains endroits bien choisis, une gestion plus écologique permet de favoriser la biodiversité et de limiter les impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. En outre, à l’échelle communale, la gestion différenciée permet de varier les paysages et de rendre les travaux d’entretien moins coûteux et plus efficaces.

Il s’agit là d’un travail de longue haleine, qui doit se réaliser pas à pas. Actuellement, l’inventaire des espaces verts et leur gestion est en passe d’être terminé. Pour vous accompagner dans cette transition, vous verrez bientôt des panneaux informatifs là où un mode de gestion différent, « dit écologique », est appliqué. Des articles réguliers dans les agendas vous aideront également à mieux appréhender ce concept et à comprendre nos choix.

Pourquoi tendre vers ces nouveaux modes d’entretien nous direz-vous ? Plusieurs raisons s’imposent : risques et dangers liés à l'utilisation de pesticides, pollution des eaux de surface et souterraines, diminution de la biodiversité, évolution des attentes sociales, contraintes techniques et budgétaires, etc. En ne gérant plus tous nos espaces verts de manière intensive mais de façon plus douce et naturelle, notre Communes est ainsi plus en phase avec vos besoins et votre cadre de vie, plus respectueuse de l’environnement tout en adoptant des pratiques financièrement cohérentes.

Pratiquement, les espaces communaux seront toujours entretenus mais avec d’autres méthodes, tout simplement. Dans cette nouvelle politique de gestion, nous attendons de vous une certaine tolérance vis-à-vis de la végétation spontanée, c’est-à-dire que nous espérons que vous êtes prêts à accepter « un peu plus d’herbe » aux endroits où l’on a l’habitude de désherber.
Ces plantes, appelées à tort « mauvaises herbes »,  sont souvent considérées comme inesthétiques et associées à une idée de saleté, mais avant tout, les « mauvaises herbes » sont mal aimées car elles donnent une impression de manque d’entretien, de négligence voire d’abandon. Mais sont-elles « si mauvaises » ces herbes ? Eh bien non ! Parmi elles, on retrouve des plantes comestibles (ortie, pissenlit, etc.), des plantes médicinales (plantain, chélidoine, prêle des champs, etc.). De plus, les « mauvaises herbes » sont utiles à l’environnement car elles contribuent au fonctionnement des écosystèmes en nourrissant les animaux, en améliorant le sol, en stockant du CO2, en absorbant certains polluants, etc. Le saviez-vous ?

Nous comptons sur vous pour nous soutenir dans cette démarche ! 

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